Publié le 01/09/2008, mis à jour le 20/07/2022
La sexualité occupe une place importance parmi les thèmes abordés par les clients des psychologues. Celle-ci draine en effet beaucoup de souffrance, dont la cause est souvent à rechercher dans des conceptions erronées. Moins l’on dispose d’informations sérieuses dans un domaine, et plus les croyances de toutes sortes peuvent se répandre. Or le sexe reste un sujet tabou pour beaucoup, la masturbation comme d'autres pratiques.
En plaisanter au bistrot ou en consommer à la télévision et sur Internet n’offre malheureusement pas la possibilité d’en parler franchement.
Difficile de parler sexualité en toute liberté
Difficile de parler sexualité en toute liberté tant les conditionnements sont importants en ce domaine. Toutes les religions ont eu leur mot à dire à ce propos, le plus souvent sous forme de codes de conduite. Elles décrétaient -et décrètent encore- ce qui est bon et ce qui ne l’est pas dans l’accouplement et le plaisir charnel.
L’Eglise catholique elle-même ne cache pas son grand intérêt en la matière.
Or, les conceptions morales ne font souvent pas bon ménage avec les considérations purement médicales, n’en déplaise au docteur Tissot.
La masturbation à l'adolescence : de nombreux ados traumatisés
On doit en effet au docteur lausannois Samuel Auguste Tissot, en 1760, un ouvrage qui a terrifié, voire traumatisé de nombreux adolescents jusqu’à hier encore.
Y étaient consignés tous les méfaits (supposés) de la masturbation : elle rendrait sourd, asocial, plus sujet aux maladies, dévitaliserait l’organisme, et pourrait même entraîner la mort avant l’âge.
Bien évidemment, pure élucubration que tout cela. Rien de médical en tout cas.
Le plaisir solitaire comme un passage obligé
De nos jours, le plaisir solitaire est de nouveau dans les bons papiers de la médecine.
Pour les sexologues, elle favorise la familiarisation avec son propre corps et l’apprentissage du plaisir. Pour être plus clair encore, si la masturbation masculine est acquise, la masturbation féminine est un passage quasiment obligé pour que les femmes aient accès à la jouissance dans les rapports sexuels plus tard.
Moins de cancer de la prostate grâce à la masturbation
Venons-en maintenant aux chiffres !
Une étude australienne réalisée par des spécialistes du cancer de la prostate a comparé les comportements sexuels de plus de mille hommes atteint de la maladie et 1200 hommes en bonne santé.
Verdict : plus un homme a éjaculé en se masturbant entre 20 et 50 ans, moins il a de risque de développer un cancer de la prostate. L’effet protecteur augmente avec la fréquence des éjaculations, si bien que ceux qui s’offraient ce petit plaisir plus de cinq fois par semaine à l’âge de vingt ans réduisaient le risque de 30%.
Il y a plus surprenant encore dans cette étude : l’éjaculation due aux rapports sexuels ne semblent pas offrir la même protection que celle obtenue par la masturbation.
L'impact positif de l'éjaculation confirmé par une étude américaine
Ces résultats ont été confirmés par une autre étude, américaine cette fois-ci, impliquant 30’000 hommes pendant huit ans.
Bilan : ceux qui ont éjaculé plus souvent voient leur risque d’être touché par un cancer de la prostate nettement réduit.
En particulier, ceux qui avaient eu en moyenne 21 émissions par mois baissaient ce risque d’un tiers en comparaison avec un groupe de référence.
Une augmentation de trois éjaculations par semaine entraîne une diminution de 15% du même risque.
La masturbation c'est bon pour la santé
On savait déjà que le sexe était bon pour la santé. Entre autres bienfaits, il apparaît que les hommes âgés qui continuent à avoir des rapports sexuels augmentent significativement leur espérance de vie.
Maintenant, on sait aussi que le plaisir solitaire offre une bonne prophylaxie contre certains cancers de la prostate.
Les moralistes trouveront certainement quelque chose à y redire (bon pour le moral mais pas forcément bon pour la morale)! Quoi qu’il en soit, on connaît des moyens de préventions infiniment moins agréables que celui-ci…
N.B. Tous les chiffres cités ainsi que les références complètes aux études mentionnés se trouvent dans : 150 petites expériences de psychologie pour mieux comprendre l’autre sexe, Serge Ciccotti, Dunod, 2008
Source : Yves-Alexandre Thalmann, auteur de Vive les Plaisirs sexuels !, 15 euros, Editions Hebien, Collection Tranquilles
Comme toujours, toutes ces poésies écrites par des sexo- féminin comporte le trop plein.... de tout. Tous ce que vous mentionné, n'est jamais prouvé par AUCUN ETUDE MEDICALE OU SCIENTIFIQUE. C'est du copier/coller comme plusieurs articles sur ce genre de propos sur surtout le sexe masculin ... On remplit des pages avec des descriptions qui reviennent toujours au même, et qui ne tiennent pas la route. Après plus de 40 ans de métier comme Dr. Prof./urologue-andrologue- chirurgien - sexo scientifique , je crois que je sais de quoi je parle, et surtout quand il s'agit de sujets au masculin, qui sont pour la plupart des cas traité par des sexo féminin à grands coups d'expressions sensas, sans qu'elles savent de…